Mot d'ordre en BW : Osez l’audace !



Parce qu’il faut se réinventer chaque jour, se surprendre, s’amuser en travaillant, ne pas se prendre au sérieux et rester dans l’Envie, l’Audace et la Passion, la limaloise Emilie Somers a décidé d’inventer un nouveau truc : LE WORKSHOW® !




Workshow, vous avez dit workshow ?
 
Un workshow, c’est un step entre la formation et le show. Un espace où il est possible d’apprendre des outils à destination de l’entreprise et de l'audacieux qui sommeille en chacun de nous. Le tout en alliant humour et légèreté. Un nouveau modèle d’apprentissage destiné aux entrepreneurs, intrapreneurs, rêveurs ou créateurs d'envie.
 
Pourquoi ? Pour éveiller l’audace en entreprise, innover, assumer sa différence, stimuler l'envie, et découvrir sa passion.
 
Démystifier un concept tel que l’audace, voilà le challenge relevé par Emilie Somers. En 1h15, elle réussit le pari de donner des clés pour mobiliser les ressources dans l’organisation, stimuler l’imagination, rire pour créer de l’émotion et raconter des histoires pour rendre les idées concrètes.
 




 « Mon challenge est de permettre à un plus grand nombre (entrepreneurs, responsables d’équipes, rêveurs, inventeurs ou qui que ce soit d’autre) de comprendre le mécanisme de l’audace et de se donner les moyens de passer à l’acte. »
 
 

Derrière ce concept, une femme d’audace 

Emilie Somers, jeune Ambassadrice de l’Entreprenariat Féminin à l’Europe, est également gérante de Coxorange et formatrice en développement de la créativité dans le secteur des relations humaines.
Professionnelle en stimulation de créativité ainsi qu'en communication, coach et formatrice expérimentée tant en entreprise qu'en suivi individuel, Emilie Somers ne se destinait sûrement pas à monter sur les planches. C’est l’expérience de terrain qui lui a donné l'idée d'aller plus loin. La scène est à présent pour elle le moyen de transmettre son message. Déterminée et passionnée, elle veut être un interrupteur d’idées afin d’éclairer les projets professionnels de chacun.
 
Enclenchez le changement !

La créativité est un outil de développement au service de soi-même et au service de nos projets privés ou professionnels. Il est toujours temps d'oser!  Emilie Somers a tenté l’expérience et ça vaut le coup! Donc, pourquoi pas vous ? Plus question de repousser l’échéance, osez ouvrir votre curiosité, et savourez ce spectacle sans modération !
 
Workshow "Espèce d'inconscient"  Juste une brève d’audace

       Billetterie en ligne : www.workshow.be

        Contact : emiliesomers@workshow.be







 


INTERVIEW DE L'ARTISTE :



Emilie Somers fait son workshow et crée à la fois du rire et de la réflexion. Concept déposé, le workshow a des finalités plus grandes que le divertissement et pose des questions essentielles sur chaque individu en quête de mouvement et encore prisonnier de la peur du changement.
Alors prêt à rêver sa vie ou vie ou vivre ses rêves ?
 
Emilie, tu es formatrice consultante en recherche de solution par les processus créatifs, et également hypnothérapeuthe et « WorkWomenShow »…


Serais-tu une « facilitatrice du changement ? »

Oui, c’est bien résumé.


Si j’observe les résultats que j’obtiens dans l’accompagnement thérapeutique avec mes clients en cabinet, je me dis que c’est grâce à ma formation initiale en communication visuelle. Car j’ai été formatée à l’observation. Pour dessiner, il faut regarder, observer, sentir et définir notre objectif (dans le cas du graphisme, rester centré sur ce qu’on veut dire, et rendre visible)… S’imprégner de ce qu’on observe et l’exprimer ensuite. C’est exactement la même chose lorsque j’accompagne une personne dans un changement. J’observe, je regarde ce qui ne se voit pas, je sens, je m’inspire et je reste centrée sur l’objectif…



Je me suis longtemps posée la question (et je me la pose encore certaines fois) sur ma légitimité d’un point de vue académique. Je me demande : si j’avais eu un master en Psychologie aurais-je été si créative et si audacieuse dans mon travail. Ne pas avoir eu une formation standard me permet de voir les choses sous un autre angle, et cet angle n’est rien d’autre que ma vision des choses, ma créativité orientée "solution"…


Une prolongation de ma personnalité.


Le processus d’observation enclenché, il se passe ce que j’appelle le PLUG, cette même sensation que lorsque l’acte de créer se met en marche.



On rentre dans ce flow créatif, cette zone où se rencontre la pratique, le savoir, le savoir-faire et le savoir-être…mais aussi tout ce qu’est la personne. Dans le processus artistique, c’est la toile ou la pierre à sculpter.



C'est le moment où je me connecte à la personne après qu'elle m'ait expliqué ses problématiques, phobies, dysfonctionnements. J'arrive avec tous mes outils (hypnose, thérapie brève, PDMY, outils créatifs, métaphores, improvisation, systémique) et tout mon background de créativité va intervenir et quelque chose se passe… Lorsque rien ne se passe, c’est que je crois être branchée alors que je ne le suis pas…Il faut alors créer la rupture (terme utilisé en graphisme dans une image pour lui donner du rythme et lui donner vie), c’est l'heure de jouer la carte de la provocation et mettre les gens dans une zone hors confort.


Au plus il y a d'inconfort, au plus l’expression de l'essentiel se fait, se dit, et au mieux je peux être utile et efficace avec la demande du client. Il est important de rappeler également au client que ses ressources créatives sont en lui, à sa disposition et que l’hypnose est un outil qui va permettre d’aller chercher ces ressources et cette créativité.
 


 


 
Que veux-tu dire par zone d’inconfort ?


E.S. : L’inconfort est le moment où le client prend conscience qu’il est le créateur de son problème (c’est toujours plus confortable lorsque le problème est ignoré ou supporté par autrui).


Si quelqu'un est persuadé que son problème est d’être moche, qu’il le répète depuis toujours et qu'il n'arrivera jamais à rien à cause de ça, je vais lui répondre par provocation, comme l’aurait fait M.Erikson (Psychiatre et père de l’hypnose et de la thérapie brève/palo Alto) 


"C'est vrai que vous êtes dégueulasse, je ne comprends même pas comment vous sortez ! Vous devriez toujours porter un casque sur la tête.", plutôt que d'aller dans le sens habituel "Non, vous avez quand même des qualités et vos yeux sont magnifiques." C'est tellement gros que la réaction sera elle aussi grotesque et paradoxale "Oh ça va, je ne suis pas si moche que ça", ce à quoi je réponds "Je suis contente de vous l'entendre dire, on peut maintenant commencer à travailler sur les qualités que vous avez." Ce n’est donc pas moi qui l’ai dit, et en ça, ça change tout ! 



C'est assez audacieux et inhabituel. Le client sera dans une posture inhabituelle et j'obtiens la quintessence du travail thérapeutique. Je traite l'individu dans ce qu'il représente, que ce soit dans son milieu professionnel ou dans son développement personnel, tout du moins dans la quête de son changement.




Traitez-vous toutes sortes de problèmes ?


Non, je suis attentive à ne pas me baser sur de la théorie, mais bien sur une réalité pratique. Si quelqu'un arrive avec des problèmes concernant enfants, je vais le diagnostiquer mais surtout le réorienter vers quelqu'un spécialisé dans la famille. Je veux être congruente, je n'irai pas aider une personne qui a des enfants sans en avoir moi-même. La preuve : je voulais parler d'audace en faisant de la scène, chose que je n'avais jamais fait auparavant.


C'était un vrai challenge pour moi et comme je parle d'audace dans le Workshow, je voulais me mettre en déséquilibre et sentir le processus d'audace en montant sur scène et surtout en racontant des histoires personnelles. Selon moi, cette cohérence est la pierre angulaire de mon travail. Monter sur scène est audacieux pour beaucoup de personnes, parler de soi est également risqué pour beaucoup d’autres personnes... C’est donc inspirant de savoir que quelqu’un a fait la démarche et a réussi, un transfert s'opère alors.



Le public peut se dire qu'il peut le faire aussi ! L'audace, c'est surtout être capable d'aller chercher ses propres ressources et pas forcément celles du monde classique, celles qu’on a défini pour nous.


 



La rencontre avec la scène est-elle comparable avec la formation ? As-tu vécu une expérience auto thérapeutiques par la scène ? 


Oui c’est différent. Il y a un aspect supplémentaire dans le Workshow qui est l’émotion, et en ça il se veut impliquant et donc thérapeutique, oui. Le Workshow a été une catharsis !



Bien entendu, la mise à distance se travaille, un peu comme dans la vraie vie finalement. La scène et le public sont  un amplificateur du réel et on y retrouve toutes les saveurs.


Je fais un lien avec cette notion de « responsabilité citoyenne ». Je crois qu’au plus on s'occupe de soi, non par égocentrisme, mais par responsabilité d'aller bien, au plus fonctionner avec les autres est fluide. Si chaque individu prend le temps de comprendre comment améliorer sa relation avec lui-même, il y a plus de chance que sa relation avec son voisin soit meilleure. J'ai quelque part en tête cet idéal qu’alors le monde pourrait mieux tourner.


Il y a quelques jours, je parlais de cela avec un ami qui m’a répondu « Tu sais, Trump est très en cohérence avec lui-même ». Cela a questionné ma croyance en laissant planer le doute. Quelques jours plus tard, j’ai compris. Oui, Trump est en parfaite cohérence avec lui-même, la phase d’après est de pouvoir cohabiter avec les autres sans écraser cet « autre », en acceptant les règles et les fondamentaux qui touchent à la liberté individuelle. Sinon, c’est de la démagogie, de la dictature et dans ce cas, l’autre n’est pas considéré et ma théorie ne tient pas.



Tel un colibri, c'est ma contribution à un monde meilleur : d'abord s'occuper de soi, être au plus proche de ce qui est bon pour soi dans son objectif de vie, dans son rêve et dans sa quête d’épanouissement personnel. Là, je peux être inspirante au travers du Workshow.



Et être inspirante, c'est donc se faire connaître via la scène ? C'est un bon moyen de diffuser votre message ?


Pour ma part, je veux dépasser cette notion qu'ont les autres de la scène. Pour beaucoup de gens, être sur scène démontre que l'individu qui se donne à la foule a besoin de se mettre en avant et d'un maximum de reconnaissance. Cela me gêne car ça a été un vrai dilemme pour moi. J'ai un message à faire passer et ma manière de le faire est d'utiliser ma voix et d'utiliser le fait d'être vue.


Si on ne me voit pas, je ne peux pas transmettre ce message. Il y a une nuance entre "briller" et "être lumineux". Mon objectif n'est pas de briller, de devenir une star, de récolter mille louanges mais d'être inspirante pour que les gens aient envie de manifester leur propre changement. Je ne peux changer ce que les gens pensent mais c'était important pour moi de souligner ma démarche : augmenter l'autonomie de soi, notre créativité, notre activation de ressources pour être au plus près de ce qui est bon pour nous.




Etre au plus proche de soi signifie-t-il forcément  le dépassement de la peur vis-à-vis de nos pensées et jugements d'autrui ?


E.S. : Oui. C'est vrai que le fait d'être passée par l'étape d'exposition par la scène avec différentes choses projetées sur soi et de recevoir des compliments ou diverses remarques sur le workshow me fait dire que c'est important de filtrer . C’est une projection des gens sur vous  qui est amplifiée par la scène.


Vivre les choses au plus juste de soi sans pour autant chercher à plaire à tout le monde  a été un vrai travail sur moi en acceptant que le public puisse ne pas apprécier ce que je propose. La seule chose qui compte est que je sois cohérente avec ce que je fais, que je le fasse de manière professionnelle et juste. Nous ne pouvons pas  contrôler ce que les gens pensent de nous. En outre, le fait que les gens puissent détester ce que je fais est plutôt flatteur. Ca veut dire qu'ils ont un avis et que je dégage quelque chose. 


Même s'il est négatif, je ne suis pas inodore, incolore, insipide et les gens ont un avis légitime. Tous autant que nous sommes, nous ne supportons pas certaines personnes mais ce n'est pas pour ça qu'elles sont mauvaises. C'est juste une perception subjective que chacun a et on ne peut pas y échapper. C'est un fait. Donc l'audace de pouvoir gérer ça et de vivre avec ça est déjà très libérateur.




Votre titre "Espèce d'inconscient" révèle aussi un travail avec conscient et subconscient ?


Oui, "Espèce d'inconscient" n'est pas là pour rien... Grâce à ma formation en hypnose et en thérapie brève je travaille tout le temps avec l'inconscient de mes clients, car nous sommes dominés à plus ou moins 80% par cet invisible qui fait complètement partie de nous. Ce sous-titre est un sous-entendu : « Il est complètement dingue de faire ceci ou de faire cela ».



L’objectif du Workshow est de laisser l’inconscient du public s’imprégner durant 1h et se couper du quotidien et du mental. Si c’est le cas, ils vivront les choses en même temps que moi avec une émotion. 



Ils seront dès lors plus disposés à intégrer l’info. Je permets aux gens d'être disponible à un autre niveau que le mental pendant cette expérience.



 L’autre partie du titre "Juste une brève d'audace", est en lien avec la thérapie brève. Pour moi, c'est un outil très efficace qui se veut rapide sans passer par trois ans d'analyse. On va directement au cœur de ce qui nous intéresse.  Un mixte de tous mes outils…Et voilà, c’est  là le concept du Workshow.




Quelles sont les dernières réactions récoltées ?


E.S. : Le public vient me dire à quel point ce workshow stimule son envie de bouger. Si une seule personne sur 150 vient me voir et qu'elle a envie de bouger, ma mission est accomplie. C'est génial, je suis ravie. Je préfère me focaliser sur ce qui fonctionne. Certaines personnes m'écrivent pour me dire qu'elles ont osé ! 


De chouettes retours, vraiment. Ca veut dire que des gens ont eu un déclic grâce à ce trajet de réflexion où chacun se permet de s'identifier. Le changement est accessible à n'importe qui et le faire, c'est être capable de le refaire. Et c'est, encore, dans le but d'aller mieux. Mais reconnaître qu'on va mal et souhaiter un accompagnement, c'est déjà une sacrée audace ! 



C'est quelque chose à valoriser, il faut féliciter ce genre de profil. Car c’est le début pour prendre soin de soi, de son mental et de son émotionnel, c'est une démarche ‘intrapreunariale’ plus qu’ entrepreneuriale.
 On prend le temps de sortir d'un état qui ne nous convient pas et c'est complexe. On n’est pas obligé d'être au fond du gouffre pour décider d’aller mieux, l'hygiène de vie est fondamentale. Se remettre en question, être créatif et vivre le changement est un primordial. 



Aujourd'hui, des pédagogues et des accompagnants psychologues ont publié des travaux pour prouver que toute personne actrice de son propre changement utilise de nouvelles connexions de pensées et de nouveaux réflexes, ce qui crée de nouveaux neurones et de nouvelles connexions neuronales ! C'est très important de le savoir : le changement est bénéfique pour la santé ! Et il faut en parler dans cette époque où nous vivons de plus en plus vieux. L'idée que des personnes âgées puissent arriver à se renouveler permet la longévité et la santé. Par exemple, mon grand-père de 93 ans s'est acheté une tablette et est inscrit sur Facebook ! J’admire cette audace là !





Ne déplores-tu pas le fait que ce ne soit pas plus valorisé dans le chemin scolaire et académique de tout-un-chacun ?


E.S. : Oui. Pour beaucoup de gens, le bonheur est inconfortable. L'être humain n'est pas fait pour subir. Dès le moment où il subit, il met en place des mécanismes de défense et ces derniers sont une énergie dépensée contre une situation alors qu'il faut employer une énergie pour que ça change. Voilà pourquoi, à un moment donné, on s'épuise car on dépense beaucoup d'énergie alors que, finalement, rien ne change. 


Elle n'est tout simplement pas canalisée au bon endroit. A l'école, on reste encore beaucoup dans des stéréotypes de pensées où apprendre à se réinventer n’a pas encore sa place... mais ça évolue progressivement. Ca ne peut pas se faire trop vite. Je ne pense pas qu'il faille rester dans la plainte en tout cas; il faut surtout stimuler les gens à se responsabiliser, à se challenger. Que veux-tu ? Qu'est-ce qui serait mieux pour toi et quels moyens te donnes-tu d'y parvenir ? C'est plus utile que d'être plaignant d'un dysfonctionnement total.
 


Former autant d'esprits critiques peut apeurer nos dirigeant...En étant autonome et responsable, le but n'est pas de faire exploser toutes les règles. On n’a pas le pouvoir de les changer dans l'immédiat et il faut accepter les dysfonctionnements. Ils sont là mais pas graves; la Belgique est un pays avec plein d'avantages le tout est de pouvoir bien fonctionner à son niveau, dans son territoire et son propre système pour aller bien. Si chacun fait ça, le macro-système pourra également mieux fonctionner. 



Et c'est en train de changer ! Aujourd'hui, avec l'autonomie de la formation à distance et les applications, créer sa boîte n'a jamais été aussi facile. Le champ des possibles est grand et cette dynamique est donc déjà présente. Les gens vont s'inspirer en voyageant, deviennent audacieux et proposent des choses. Regardez les changemakers !
 
 
  Emilie Somers est typiquement le genre de personne qui a voulu faire de sa détermination personnelle son credo. A partir de cette recherche, elle a décidé d'agir dans un sens juste, c'est-à-dire en correspondance avec ce qui a rendu désirable sa création.
 
RDV le 22 juin à 20h au Riches – Claires à Bruxelles pour son prochain Workshow !
 

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